mardi 2 avril 2013

Parfum de printemps.




L'air de ne pas y toucher,
léger comme des notes de clavecin,
petites bulles citronnées dans la lumière.

Son goût de jonquille m'amuse la bouche,
il s'étire au grand air, fougère qui se déroule,
au clair de lune, il fait l'acrobate.

Pieds nus, cœur au vent,
l'espace est déjà trop petit:
c'est le printemps qui déboule. 

1 commentaire:

Philippe a dit…

Une poétique du quotidien. C'est très bien.